Les virus …Sans eux nous ne serions pas ce que nous sommes!

La Covid et sa gestion questionnent notre regard sur le vivant et nous amènent à réfléchir au monde dans lequel nous souhaitons vivre demain.

 

Virus ou monde aseptisé ? 

Les virus, à l’image des bactéries et des microbes, ne doivent pas être diabolisés. Chaque élément en ce bas monde a sa raison d’être lorsqu’il est l’œuvre de la nature.

Bien évidemment, je mets ici de côté les éléments qui ont pu subir des interventions humaines allant à l’encontre de l’éthique et de la morale. 

Se protéger de tout est, à n’en point douter, éminemment plus mortifère que d’être au contact de l’agent prétendument agresseur. Y faire face, c’est grandir en se forgeant une matrice immunitaire plus évoluée, plus adaptée au monde.

Pasteur l’avait finalement bien compris au crépuscule de sa vie lorsqu’il affirmait : « Bechamp avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout ». 

Alors intéressons nous au terrain et rendons-le plus solide. 

Je ne crois pas à la doctrine du “tout aseptisé” qui n’a pour conséquence que de nous rendre plus fragiles et moins aptes à nous défendre, amoindrissement de notre système immunitaire oblige.

Cette doctrine peut mener, in fine, l’être humain à sa perte. 

Le virus joue un rôle dans l’évolution de l’être humain, humain façonné par l’environnement depuis des millénaires. L’alimentation, le climat ou encore notre mode de vie permettent une adaptation permanente au contexte. Mais le facteur le plus important de l’évolution de l’homme semble demeurer son contact permanent avec les virus cf. Dmitri Petrov_ Université de Stanford_Etude eLIFE. 

Il y a Virus et virus

Il est évident que l’on ne peut réagir de la même manière face à la grippe ou à Ebola. L’appréhension ne saurait être la même pour deux virus dont la virulence et la létalité sont si différentes.

Pour la quasi-totalité des virus circulants, il est possible de faire confiance à son système immunitaire et laisser faire la nature. Et lorsque l’on se sent débordé par le virus, il est possible de s’appuyer sur ce que nous offre la terre pour étayer un système immunitaire temporairement en difficulté.

 

Améliorer nos défenses naturelles : Et si on misait sur la simplicité !

La nature pour « lutter » contre la nature, n’est ce pas le chemin emprunté depuis la nuit des temps ? Pour renforcer votre système immunitaire, je vous propose de miser sur la simplicité : Alimentation saine et équilibrée, activité physique et bien-être. 

Physiologiquement, pour prendre soin de son microbiote, élément central de l’immunité, il convient tout d’abord d’arrêter de le malmener par notre alimentation contemporaine. Alors revenez à la simplicité : légumes et fruits divers et variés, un peu de poisson, limiter les laitages et les glutens des semences hybridées et bien entendu privilégiez les aliments non traités. Privilégiez le qualitatif au quantitatif et libérez vous des préjugés.

Pourquoi ne pas tenter périodiquement quelques jours de jeûne ? 

Le pollen frais, à notre disposition, est un cadeau de la nature offert par les abeilles afin de restaurer notre flore intestinale. 

Les aliments fermentés sont aussi bienvenus (Kéfir, kombucha, choucroute, aliments lacto-fermentés…). Les bourgeons de noyer et d’airelle rouge harmoniseront votre flore. 

Psychologiquement, le microbiote est également malmené par la vie contemporaine. Fuyez les informations anxiogènes, remisez votre télévision au placard, rendez vous au grand air pour vous ressourcer et vous apaiser, ouvrez un bouquin… 

L’activité physique est une alliée de grande importance dans votre bien être intestinal. Prenez vos baskets et échappez vous, à votre rythme.

La nature nous offre beaucoup de moyens pour stimuler notre immunité si d’aventure tout ceci s’est révélé insuffisant :  huiles essentielles (Ravintsara, Thym, Eucalyptus…) gemmothérapie (Eglantier, Argousier…) extrait hydro-alcoolique (Echinacée, Propolis, Astragale…) tisanes (Echinacée, Sureau, Eleutherocoque…)…

Face au « quoi qu’il en coûte » dont on peut raisonnablement douter de l’efficacité, je propose le « quoi qu’il en soit ».

 

Quid de la notion de liberté?

En effet, dans une grande partie du monde, les autorités (je trouve, dans le cas de la France, ce mot plein d’à propos), ont décidé d’imposer des restrictions, usages et thérapies (confinements, port du masque à l’extérieur, vaccination…) y compris aux personnes non malades avec toutes les notions culpabilisatrices associées.

Pourquoi avoir fait si peu de cas de la liberté? La liberté, pour laquelle tant d’hommes se sont battus, est un droit inaliénable. 

Nous ne sommes pas sous tutelle. Nous devrions toujours demeurer libres quelque soit notre situation sanitaire. Chacun doit pouvoir mener sa vie comme bon lui semble. 

Le Sacré nous a offert le libre arbitre, cette possibilité de faire ce que nous voulons à chaque instant dans le respect de la liberté d’autrui. 

Il est indispensable de lutter pour garantir nos droits fondamentaux. Liberté de pensée, d’expression et d’action sont le socle d’un être humain sujet et non objet.

A vous de choisir si vous souhaitez exister demain en tant que sujet ou si vous envisagez de devenir l’objet de quelqu’un ou de quelque chose…

Si je peux me permettre un dernier conseil, à chaque fois que vous vous posez une question importante sur la vie en général, demandez vous si la réponse va dans le sens de la nature car la nature, contrairement à l’homme, ne vous trahira jamais.